Quelle est votre vie aujourd’hui ?
Je m’entraine 8 à 10 fois par semaine, 3 heures par jour. Je voyage beaucoup pour mener des combats en Thaïlande, au Japon, à travers l’Europe. J’ai remporté mon dernier titre de champion du Monde, au gymnase de la Rotonde devant 2 000 Strasbourgeois, mais ma dernière victoire a été diffusée en direct dans 200 pays. Ça génère beaucoup de messages de fans sur les réseaux sociaux et il faut du temps pour y répondre.
Justement, quels messages avez-vous envie de passer aux jeunes des quartiers ?
J’interviens parfois auprès des collégiens. C’est l’âge où on commence à s’orienter, l’âge auquel j’étais très impulsif avant que la boxe m’aide à me canaliser. Je leur dis que quand j’étais à leur place, je ne m’imaginais pas là où je suis aujourd’hui. Je n’étais pas le plus grand, ni le plus fort, mais il faut croire en ses rêves et s’en donner les moyens en travaillant de façon acharnée. Les jeunes manquent de modèles, tant mieux si ce prix Ophéa donne de la visibilité à mon parcours !